Le président al-Assad lance la première phase du projet d’énergie photovoltaïque dans la cité industrielle d’Adra

Damas-SANA / Le président Bachar al-Assad a lancé aujourd’hui la première phase de la mise en fonction du projet d’énergie photovoltaïque dans la cité industrielle d’Adra, lors de sa visite au projet.

Une fois achevé, le projet, qui s’étend sur plus de 165 hectares, vise à générer 100 mégawatts d’électricité par l’installation des panneaux solaires.

Jusqu’à présent, 18 000 panneaux solaires qui produisent 10 mégawatts ont été installés pour la connexion aujourd’hui de l’énergie générée sur le réseau, dans le but de soutenir d’une manière accumulative la production d’électricité en Syrie.

Notons que le projet avait été lancé en tant qu’investissement privé en coopération avec le secteur public après la visite du président al-Assad à la cité industrielle d’Adra en juin 2021.

Dans une déclaration qu’il a donnée aux deux chaînes de TV “Assouriya et Al Ekhbariyah”, le président al-Assad a dit : “Si nous voulons parler des circonstances de la guerre et de l’embargo, nous dirons que tout nouveau projet économique, qu’il soit petit, moyen ou grand, et que n’importe quel établissement, sans prendre en compte son volume, qui a pu résister durant ces circonstances difficiles durant environ 12 ans, constituent un défi en soi. Les défis n’englobent pas uniquement le secteur d’électricité, mais il y a les défis de financement d’une part et les défis de la fourniture d’équipements et d’appareils de l’autre, mais je ne suppose pas que les deux choses sont des défis principaux, le défi le plus important que nous pouvons savoir de ce projet, est celui de la volonté en premier lieu et du changement de la manière de réflexion quant au sujet de l’investissement”.

Le président al-Assad a assuré que le capital national est uniquement un capital courageux et s’il est lâche, il serait étranger, soulignant la nécessité que l’Etat soutienne de tels projets et la nouvelle manière de réflexion sur les moyens de soutenir l’investissement et de savoir comment le secteur privé peut contribuer effectivement à l’investissement.

Le président al-Assad a également assuré que l’énergie alternative ne peut point remplacer l’énergie conventionnelle, car elle n’avait pas atteint techniquement dans le monde le niveau qui permet qu’elle remplace l’énergie alternative, insistant sur l’importance d’investir dans le secteur de l’énergie alternative afin de soutenir la production actuelle de l’énergie en Syrie.

“Nous, en Syrie, nous soutenons toujours au niveau de l’Etat l’énergie conventionnelle dans le secteur public et nous avons réhabilité il y a quelques mois l’une des turbines dans la centrale d’Alep”, a-t-il dit, faisant savoir que l’investissement dans l’énergie alternative est un choix stratégique, mais en sachant que son impact sera accumulatif, non pas surprenant et rapide, comme c’est le cas pour l’énergie conventionnelle.

Le président al-Assad a indiqué que l’Etat focalise actuellement sur la réhabilitation des centrales existantes qui avaient été détruites par les terroristes, mais dont les infrastructures existent toujours.

Et le président al-Assad d’ajouter : “Ce n’est pas nécessaire que le partenariat soit par le capital, mais l’Etat peut être un partenaire dans l’achat de cette énergie et sa vente à des prix subventionnés au consommateur, et dans certains cas, il peut louer aux investisseurs les lignes de transmission et de distribution”.

Et le président al-Assad de conclure : “L’Etat ne cherche pas à avoir des profits de ce secteur, mais plutôt il œuvre pour le soutenir”.

Bulletin français

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